28.3.06

Hier, mardi 04 avril 2006 nous avons crapahuté sur le sentier de l'Imbut.


Situé au fin fond des gorges du Verdon, le sentier de l'Imbut est une très belle randonnée que je classerais dans la catégorie sportive. En effet, certains passages sont délicats, donc peut-être dificile pour les personnes sujettes au vertige. Il est préférable de faire ce parcours au printemps ou en automne, les grosse chaleur en été transforment ce qui devrait être un plaisir en une véritable galère ! Pour ceux qui n'ont pas le choix et qui le feront en été, il faut prévoir beaucoup d'eau, de quoi bien se couvrir la tête et être en bonne condition physique. Ce préambule est destiné à vous ouvrir les yeux sur le risque que celà présente, car chaque année, les gendarmes sont obligés d'aller récupérer des gens victime d'insolations et d'épuisement. Tant qu'on est au bord du Verdon, tout va bien, mais la montée sur les deux versants des gorges est la dificulté principale en plein cagnard, surtout celle qui va de la passerelle du Verdon au chalet de la Maline ! Il n'y a pas un poil d'ombre ! Justement, c'est de là que nous démarrons dans les chaussures depuis le chalet de la Maline, pour une descente d'environs 300 m. qui nous dépose au bord du Verdon, à la passerelle de l'Estellier que nous traversons. Deux directions soffrent à nous : au sud-est vers les Cavaliers, c'est de ce côté que nous reviendrons sur le pont, l'autre au nord-ouest qui nous dirige vers l'Imbut. Nous longeons le Verdon le long de son lit sans difficulté notoire. Il faut juste faire attention où l'on pose les pieds, la progression se faisant parfois en site un peu cahotique et aussi, le long de main-courantes ! Nous avançons avec le cours d'eau durant un peu plus de 2 km, pour finir par attaquer une forte montée en sous-bois jusqu'à arriver contre la paroie de ce côté des gorges. Ici, nouvelle possibilté. A droite, on poursuite le chemin qui va à nouveau rejoindre le Verdon jusqu'à l'Imbut, cul de sac ou l'eau disparait derrière un étranglement vertical impossible à franchir. A gauche, on attaque la grimpette de la paroie avec un poucentage qui est même carrément une verticalité presque totale, le tout avec l'aide de main-courantes et de marches rudimentaires taillées à même la roche. Après cette épouvante escalade, on arrive enfin sur le bord de l'assiette, et un peu plus loin, nous traversons la D21 pour monter le sentier Vidal en traversant un boisement clairsemé sur 500 m., et enfin arriver sur un bon chemin carrossable, que nous empruntons dans la direction sud-est. Nous sommes sur le GR 99. Nous quittons cette voie carrossable, après avoir parcouru environ 750 m en bifurquant à gauche. Nous sommes toujours sur le GR 99. Nous continuons notre descente jusqu'à retrouver la D 21, que nous traversons de nouveau en la remontant jusque un peu avant l'Auberge des Cavaliers et entamons notre descente de retour au fond des gorges de manière moins périlleuse, bien que demandant une attention constante, direction nord. Nous retouvons notre passerelle, que nous traversons à nouveau, puis en avant pour le dernier coup de collier qui nous ramène au chalet de la Maline et à la voiture. Pour agrandir le bout de carte au maximum, cliquez dessus, puis dans le carré dans le coin inférieur droit de l'image intermédiaire.

Carte IGN 3442 OT dans la zone de la-Pallud-sur-Verdon.
Dénivelé cumulé : 900 mètres.
Durée, arrêts compris : 6 heures 45.

Mardi 28 mars, nous avons été à la Tête de Pibossan dans le moyen Var.








Pour agrandir au maximum, photos et bout de carte, cliquez sur l'image, puis dans le coin inférieur droit, dans le carré qui apparait lorsque vous placés le curseur sur l'image intermédiaire. Ceci améliore la définition et permet de mieux voir les détails.


Madeleine, Gigi, Maud et moi nous avons randonnés dans la vallée de la Roudoule, au nord de Puget-Théniers. Nous avons pris la route qui monte vers la Croix-sur-Roudoule et bifurqué sur la petite route étroite qui nous a fait arriver au village de Saint-Léger, perché à 1055 mètres. De là, nous sommes parti sur le GR510, direction sud-est, pour gagner la crête de la Grau et, au poteau 241, commencer la longue montée soutenue pour atteindre le sommet de la tête de Puibossan. Depuis la crête, le chemin est en pointillé sur la carte, mais facile à suivre, il suffit de se tenir sur la crête et le tour est joué ! Du sommet, ou est planté un disgracieux pylône, on jouit d'un panorama impressionnant, qui nous paie de la longue ascenssion que l'on vient de faire. Nous avons déjeuné à cet endroit, puis nous avons entamé la descente en cherchant un peu le départ de celle-ci qui n'est pas apparente, mais il faut prendre résolument à l'est du pylône, longer la crête de la Lare, et poursuivre le long de la croupe, toujours sans sentier bien que marqué de rares repères jaune. La pente se termine dans un dense sous bois qui s'ouvre sur le dégagement bucolique du Collet de Larmelle, sa petite et sa gande dolinne, ainsi que la grosse bergerie qui est implantée au bord de la plus grande. Nous contournons cette dolinne, toujours sans sentier, pour piquer au sud par le côté ouest de la dépression. Une petite montée, pour en basculant sur le versant opposé, trouver la trace d'un ancien chemin carrossable en descente qui nous mène à une ruine de ferme, puis un chemin franchement marqué, qui nous permet de retrouver le GR510 en passant par la crête de Fraiscié. A partir du poteau 241, nous avons bouclé la boucle et nous gagnons Saint-Léger en marchant sur nos pas de l'aller.

Nous passons par les poteau 242 - 241 - 252, pour revenir sur le 241 et le 242.

Carte IGN3641OT Moyen Var

Dénivelé : 800 mètres - durée, arrêts compris : 6 heures.

Difficulté : sans, juste un peu d'attention et une carte.

14.3.06

Le 14 mars, nous avons été faire les Gorges du Blavet, dans le Var.


Randonnée en compagnie de Madeleine, Maud et Marie-Claire.

Point de départ dans les chaussures, pour cette sortie : Le parking du cimetière de Bagnols-en-Forêt, dans le département du Var. Prendre la piste, qui a été rénovée et élargie, en légère montée sud-est, pour rejoindre le GR51 au Col du Coucou. Nous ne prenons pas le GR qui descend vers le sud et les ruines du barrage de Malpasset, de sinistre mémoire pour les habitants de Fréjus, mais sa direction ouest, nous faisant passer par l’ancienne meulière où nous verrons une meule inachevée, encore ancrée à son rocher d’origine. Dans ce massif, on y a extrait bien des meules destinées aux moulins à huile, dans les temps anciens. Arrivé au pt. D’alt. 421 m., si l’envie nous en prend, nous pouvons faire le court aller-retour à un petit Castellaras Celto-Ligure, situé au pt. d’alt. 404 m., dont il ne reste pas grand-chose, mais dont la situation offre une vue imprenable sur Bagnols et ses environs. En suite, nous poursuivons sur le GR en site boisé et peu accidenté, jusqu’au pt. d’alt. 371 m., où nous bifurquons résolument en direction du sud, quittant ainsi le GR, pour une descente dans un vallon, le chemin s’incurvant à l’ouest, nous permet de trouver un bon chemin carrossable au pt. d’alt. 247 m. Nous l’empruntons dans la direction ouest, puis nord-ouest pour arriver sur la piste de Bayonne ou nous trouvons un des rares panneaux fléché qu’offre ce parcours peu balisé, que nous verrons sur le côté gauche de la piste, portant l’indication « Gorges du Blavet ». Il s’agit d’une descente vers le sud, qui, arrivé au fond des gorges, nous fait traverser le ruisseau, et remonter en sous-bois le long de la barre qui forme le côté ouest du défilé. Marchant toujours vers le sud, nous sortons du rétrécissement et passons par une zone plus douce et dégagée pour arriver à un chemin carrossable et caillouteux, qui, direction ouest, permet d’atteindre La Bouverie. Parvenus à cette jonction, nous ne prenons pas ce chemin, mais vers le nord-est, nous grimpons un bon sentier, avec, pour repaire, les bornes jaunes en béton jalonnant un gazoduc enterré, pour tomber sur un nouveau chemin carrossable, qui est également sur le tracé de la conduite de gaz. Au pt. d’alt. 128 m., nous quittons ce chemin pour un sentier marqué d’un petit kerns, et entamer une forte ascension en direction du nord, toujours le long de la conduite, qui reste invisible. Nous traversons la D47 pour retrouver, un peu plus haut, notre GR51 au niveau d’une station de pompage de gaz. Nous portons nos pas sur le GR vers le nord-ouest, traversons une nouvelle fois la D47, pour descendre dans la vallée du Blavet, et prendre la direction sud à partir du pt. d’alt. 201 m., en longeant celui-ci. Nous traversons le cours d’eau à gué et, un peu plus loin, nous retrouvons un tracé qui nous est connu et qui, à la montée, nous fait retrouver la piste de Bayonne, que nous suivons, dans nos pas de l’aller, sur environs 300 m., jusquau pt. d’alt. 282 m. où nous virons résolument sur un chemin à angle aigu, direction nord, qui nous fait contourner tout le massif de l’Eglise des Païens par l’ouest de celui-ci, et aboutir à la propriété isolée « Bayonne ». De celle-ci, face au portail, nous entamons notre toute dernière montée, sur le GR une nouvelle fois retrouvé, vers l’est, jusqu’au pt. d’alt. 401 m. Nous terminons par une descente vers le nord, sur un sentier accidenté, rongé par l’érosion pluviale et finir par retrouver le parking du cimetière où nous attend la voiture.

Carte IGN : 3544ET
Dénivelé cumulé : 830 mètres.
Durée (arrêts compris) : 7 heures 15’.

8.3.06

Mardi 07 mars, notre sortie sur la Siagne et la forêt de Briasq.







Ce mardi, nous étions Gigi, Marie-Claire et moi sur cette très belle randonnée dans la vallée de la Siagne. Nous avons laissé la voiture à l'ouest de Saint Vallier, sur le petit parking situé au niveau du poteau n° 81. Dans les chaussures, nous avons continué en descente vers l'ouest pour couper le GR 510, plonger au fond de la vallée de la Siagne et parvenir au pont naturel du Ponadieu. Après avoir pris une photo de cette magnifiqe curiosité de la nature, nous avons orienté nos pas plein sud le long du cours d'eau jusqu'à un bon chemin carrossable qui, à son terminus, après s'être incurvé à l'ouest, nous amène à la descente plein nord, en longeant la canalisation, nous traversons la Siagne sur l'ouvrage qui supporte la buse du canal de Belletrud. Arrivé de l'autre côté, les choses deviennent plus difficiles, car nous devons monter par un pierrié présentant un pourcentage de déclivité assez important, en suivant des marques rouge sang, marques faites à l'usage du personnel d'entretien de la canalisation. Heureusement, cette montée, hardue s'il en est, n'est pas trop longue et on arrive très rapidement en zone plus aisée, avec quand même des passages à fortes déclivités. Enfin, nous repartons à l'ouest en site relativement plat qui nous approche de la jonction de la Siagne et de la Signole. Cours d'eau que nous allons longer en surplomb en partie en aveugle, devant traverser pas moins de 7 tunnels d'importances variables, qui ont été creusés pour permettre le passage de la conduite. A ce propos, penser à prendre avec soi une frontale ou une lampe de poche n'est pas inutile pour passer dans les boyaux qui sont très obsures pour certains ! Nous poursuivons plein nord et rejoignons un bon chemin carrossable qui permet de ralier Escragnole. Nous le suivons jusqu'au poteau 88. Là, nous piquons au sud-est en direction des ruines de Rouyère, que nous n'atteidrons pas. C'est une montée soutenue qui nous fait avancer dans un magnifique panorama sur la vallée de la Siagnole tout en traversant de magnifiques chennaies. Nous montons jusqu'au point d'altitude 958m., qui correspond a la croupe appellée "Le Cavalet". Nous allons la grimper plein nord, en une ascention soutenue pour nous trouver sur le plateau de Briasq. Là, il faut se tourner vers le sud et admirer le panorama qui s'offre à notre vue d'est en ouest. Une vision imprenable qui vous fait tout voir depuis Nice jusqu'à ... la pointe de Saint-Tropez. C'est géant ! On s'arrache au spectacle, puis en route nord-nord est en traverssant tout le plateau à travers bois, jusqu'à arriver au GR 510, en passant par le poteau 85. Au poteau 92, nous prenons le GR direction est, qui est la route Napoléon originelle. Nous passons par la chapelle Saint-Martin, qui nest plus une ruine, comme mentionné sur la carte. En effet, elle est en voie d'achèvement de restauration. Nous allons poursuive la descente du GR en passant par les poteaux 91 - 84, traverser la Siagne sur le vieux pont, puis passer par les poteaux 83 - 62 jusqu'au 80. La boucle est bouclée, il nous reste le dernier coup de collier pour monter au nord retrouver notre voiture au poteau 81. Carte IGN 3543ET, dénivelé : 990 mètres, durée arrêts compris : 7 heures 50. Ce fut une très bonne randonnées qui entre dans la catégorie "sportive".