5.7.06

Mardi 4 juillet : Christian et moi sur le Mont Malivern (2.938 mètres).




















Plutôt que de vous faire un grand discours, je préfère vous joindre le descriptif de la randonnée, que j'ai été "pècher" dans le livre "50 sommets sans cordes dans le Mercantour et le Haut-Verdon". Je ne parlerai donc que du supplément que nous nous sommes ajouté, Christian et moi, étant adeptes du circuit en boucle, pour autant que ce soit possible, et ça l'a été ! Du coup, au dénivelé annoncé, il faut ajouter 200 mètres et compter, tout compris une durée de 9 heures. Sur le bout de carte, j'ai tracé le trajet de l'aller en pointillé rouge, celui du retour en vert. Il faut
bien savoir que pour faire cette sortie, il faut être au top physique, ne pas être sujet au vertige et avoir l'expérience des parcours difficiles. Ceci dit, les vues et les paysages paient largement l'effort consenti. Comme vous pouvez le voir sur la carte, au retour du sommet, au niveau du poteau 94, nous ne sommes pas repassé sur le versant Français, mais nous avons poursuivi sur celui de l'Italie sur moins d'un km., pour aller monter à la Baisse de l'Ause, la franchir et plonger dans la Combe de la l'Ause et arriver au lac de Tavels. La montée des éboulis qui permettent d'accéder à la baisse, n'est pas une mince affaire ! Il y a un gros pourcentage de déclivité et il faut bien choisir les coulées de pierres les plus volumineuses pour garder sa stabilité. Heureusement, bien que très forte, l'ascension n'est pas trop longue et c'est vite oublié ! Le versant Français, la baisse étant la frontière, bien que d'une déclivité moins impressionnante, n'en est pas moins un parcours sur de gros blocs de pierres, qui demande une attention constante, et ce, pratiquement jusqu'à arriver au lac de Tavels, qui est un des plus beau que j'ai vu à ce jour. L'ittinéraire est facile à suivre, car les kernes ne manquent pas ! A l'ouest du lac, il y a deux petits lacs sans noms, que nous longeons, toujours en passant d'un bloc à l'autre, en remontant franchement à l'ouest, puis au nord et, ainsi, longer une barre rocheuse par un marquage de kernes qui alternent avec des bouts de sentiers plus confortables que les blocs ! Ce cheminement infléchi progressivement vers l'ouest et nous amènes au Col Mercière situé à 2.343 mètres d'altitude, poteau n° 95. Il ne nous reste plus qu'à basculer du côté d'Isola 2000 en arrivant au poteau n° 92, ce qui ferme la boucle que nous voulions absolument faire, puis le n° 91 et la voiture. J'ajouterai que c'est grâce à Christian, qui est un catalogue de randonnées à lui tout seul, que nous avons réalisé ce parcours. En effet, il se souvenait avoir, il y a bien longtemps, passé la Baisse de la Lause, mais dans le sens France / Italie. Alors on s'est dit, pourquoi pas faire le sens Italie /France ? Je le remercie particulièrement, car, au vu de la carte et surtout celui de l'aspect de l'endroit sur le terrain, j'avoue franchement que jamais l'idée ne me serait venue de passer par là !

28.6.06

Retour sur la sortie précédente, le mardi 27 juin !










Marie-Claire et moi, nous sommes retourné sur la randonnée de prospection qu'Adrien, Christian, Jean-Claude et moi avions fait samedi 24 juin, pour tester une option de parcours permettant de joindre le lac de Baissette au lacs Bessons, sans devoir descendre dans le vallon de Baissette pour y rejoindre le sentier qui relie le GR 51 aux lacs Bessons. Ainsi, il y a un gain d'environ 200 mètres de dénivelé et pas mal de temps de marche, en raison de ce que cette liaison est pratiquement directe et donc, bien plus courte que l'autre formule. Nous avons donc réussi, sans trop de problèmes ! J'ai repris le bout de carte précédent où il vous suffit de suivre le pointillé vert, à partir du lac de Baissette, pour comprendre le parcours que nous avons emprunté. Le début est très facile à faire, en raison de ce que des kernes nous permettent de progresser aisément et que le cheminement est un vrai boulevard. Arrivé au 2/3, plus de kernes ! Il s'agit alor d'être attentif et de faire le bon choix, car, en effet, nous arrivons sur une faille qui borde une combe d'éboulis. Conseil : il ne faut surtout pas prendre l'option de descendre pour trouver un passage par le bas. Il ne vous reste plus qu'à remonter la faille jusqu'à son début, et ainsi atteindre la naissance de la combe, qui peut être descendue sans problème. La suite du parcours tombe sous le sens, même sans kernes, qui pourtant, sont de retour à l'approche du lac ! La descente sur celui-ci est du gateau ! Il y a une autre option, celle pour laquelle j'ai opté. Il existe, sur la faille, une courte cheminée d'environ 6 à 7 mètres qui peut être descendue sans l'aide d'une corde, pour ceux qui sont expérimentés, sinon, et c'est comme ça que Marie-Claire est descendue, la descente encordé n'est pas le moins du monde stressante. Voilà, ainsi vous savez que l'on peut relier ces deux zones de lacs sans trop battre la campagne ! Ce n'est pas négligeable sur un aussi long parcours !

26.6.06

Prospection au lac Baissette et aux lacs Bessons, le samedi 24 juin 2006.





















Carte IGN 3741 OT - Dénivelé cumulé de la journée : 1.450 mètres et une durée, tout compris de 10 heures 30. Comme il s'agit d'une randonnée de repérage de passages possible en milieu non répertorié, et donc, sans chemin ni balise, il faut tenir compte que nous avons passé beaucoup de temps, carte en main, à discuter de différentes options qui se présentaient, ainsi que l'avis des uns et des autres, sans oublier de petites expéditions localisées, afin d'aller voir ce qu'il y a derrière une croupe ou une arrête. Donc, il y a pas mal de temps qui a été investi dans cette necessité pour faire des choix de sécurité, afin d'évoluer sur le terrain sans risque pour un groupe et en sachant quels sont les axes à suivre. Après cette explication, je vous dirai que nous étion quatre, comme les Mousquetaires : Le commanditaire : Adrien, suivit de son premier et second adjoints : Christian et Jean-Claude, et enfin moi, en visiteur non concerné par cette étude de sortie de groupe ! Nous sommes parti, dans les chaussures, du gîte d'étape du Boréon, pour monter au nord-est par les poteaux 371 et 378 et continuer la montée dans la même direction, sur un cheminement inexistant sur la carte mais bien réel sur le terrain, qui nous fait parvenir, en remontant le vallon des Erps, jusqu'arrivé au niveau du Caire Nègre du Mercantour, que nous observons légèrement nord-ouest. Nous sommes parvenu au point d'altitude 2225 mètres.Fin du chemin existant. A ce point, nous faisons en sorte de ne pas continuer vers la combe Guilié, qui est en face de nous, mais optons pour une solide montée plus nord-est qui, par des courbes de niveaux plus clémentes, bien que tout de même bien serrées, nous permet d'atteindre le petit lac qui précède le lac Baissette, puis tout de suite le lac de Baissette. En gardant pour repaire la cime de Baissette à l'ouest, nous descendons, au sud, le vallon de même nom, qui est encore encombré de névés, mais rien de bien méchant et sans dévers important. nous longeons le ruisseau qui coule tout le long du vallon jusqu'au point d'altitude 2292 mètres, où nous trouvons le sentier qui va du poteau 424, sur le GR 52, au lacs de Bessons. Nous repartons donc pour une rude montée direction nord jusqu'à arriver aux magnifiques lacs de Bessons qui sont encore encroutés de glaces et bordés de névés. Des lacs, nous montons encore un peu vers le sud-est et, laissant sur notre gauche la tête des Lacs de Bessons, nous entammons une longue descente, bornée par des kernes jusqu'à nous stabiliser au niveau du lac des Sagnes, au pied de la Cougourde, qu'Adrien affectionne particuliairement et qui, à chaque fois, lui offre l'occasion de nous faire le récit de son aventure, qui heureusement, ne s'est pas trop mal terminée, ce qui aurait pu être le cas. De là, nous piquons au sud pour trouver le poteau 426 et le refuge de la Cougourde, après avoir essuyé un orage de grelons ! Après un bon café au refuge, nous avons poursuivi notre longue descente par les poteaux 425-423-380-379-377-371, et enfin, retour à la voiture, éreintés, mais heureux !
Commentaire sur ce parcours : On peut le qualifier de sportif, car très physique. Il faut donc être en bonne forme et avec d'autres rendonnées dans les jambes dans les temps qui précèdent. Je déconseille de faire ce parcours à froid, car il ne faut pas oublier qu'on est au milieu de nulle part avec un décors minérale à couper le soufle, mais sans grand passage, car de chemin, il n'y en à point ! Donc, une randonnée qui demande de l'expérience ou un accompagnement responsable, ce qui sera le cas ici, puisque nous avons pris la précaution de faire la visite des lieux pour vous. Ceci dit, la peine qu'on y met est largement remboursée par les sites que l'on traverse ! Vous serrez gagnant à tout les coups, si le temps est identique à celui que nous avons eu, à part l'épisode orage, qui heureusement n'a pas été bien long !

21.6.06

Ce mardi 20 juin, la Cime Plate, dans le Mercantour.






















Une randonnée de montagne, dans un site de montagne ! des mélèzes, de magnifique prairies avec une symphonie florale à perte de vue, des cascades, bref, une très belle randonnée que vous vous devez d'avoir à votre actif. Pas vraiment dure et d'une longueur très suffisante pour une bonne journée en montagne à plus de 2.000 mètres. Nous avons eu un peu plus de 900 mètres de dénivelé et nous avons crapahuté, arrêts compris, environ 6 heures. Au nord-ouest de Saint-Dalmas-le-Selvage, nous avons laissé la voiture près du refuge de Sestrière, pour, du poteau n° 58, entrer dans le parc du Mercantour vers le sud-ouest afin d'atteindre le col de la Braïssa. Le parcours jusque là est absolument bucolique ! Du poteau n° 59, qui est au col, nous avons porté nos pas au nord et, par un paysage un peu plus lunaire et minéral, nous avons longé la crète de la clape ,et enfin, après une solide grimpette, nous avons touché au col de la cime Plate. De là, il n'y a plus grand chose à monter pour atteindre la cime ( 2770 m. ) qui est du côté ouest du col. Nous y avons posé le sac pour y déjeuner en regardant le spectale des montagnes tout autour de nous. Ensuite, descente de la cime, toujours plein nord en longeant la crète de la Clape, pour, après avoir dépassé la tête de Cristel, tirer à flanc légèrement nord-est et arriver, en hors sentier, au col de l'Escuzier ( 2487 m. ), entre, au nord, la tête Ronde et au sud, la tête de Cristel. Puis nous basculons dans le vallon qui se présente à nous, côté est en nous appliquant à serrer sur la tête Ronde, ce qui nous permet d'arriver sur un petit plateau et de traverser aisément la route bitumée, pour, en poursuivant nord-est, retrouver un chemin vaguement tracé, mais borné de loin en loin par des kernes, qui, en suivant le vallon en descendant, nous ramènent vers le sud. Nous passons devant le refuge de Sestrière, et c'est la voiture ! (Carte IGN 3639 OT.)

14.6.06

Ce mardi 14 juin, du côté de la Tête de Rigaud.

Hier, mardi 14 juin 2006, Marie-Claire et moi, nous avions l'intention d'avaler la Tête de Rigaud comme menu à notre journée ! Nous étions dans les chaussures au poteau 211, dans les gorges du Cians à 9 heure pétante. Mais, pour raison de "timing", à cause du match d'ouverture de l'équipe de France au Mondial du foot, nous avons décidé, lors de notre arrivée au sommet Cerisier (1.576 m.), à midi, de nous en tenir là, compte tenu que, pour arriver au sommet de la Tête de Rigaud, il nous aurais encore fallu environ 1 H 30. Ceci ne nous à pas empèché de profiter du très bon et beau panorama, que nous a offert l'endroit, sur les gorges du Cians et les vallées environantes. Nous y retournerons en septembre, lorsque la température aura chuté, car pratiquement tout le parcours est à découvert, donc, sous le cagnard total ! Ceci dit, nous avons tout de même réalisé un dénivelé de 850 mètres en 5 heures 30 tout compris. Pour la carte, il s'agit de l'IGN 3641 OT. Nous avons donc monté depuis les gorges au poteau n° 211, direction sud, jusqu'au n° 210. De là, nous avons suivi la crête, sans sentier ou à peine, vers le nord-ouest, jusqu'au sommet du Cerisier. Après avoir vidé notre sac de nos denrées alimentaires, ,nous avons fait demi-tour pour rejoindre la courbe de niveau à l'altitude 1.270 m., d'où nous avons tiré plus à l'est afin de rejoindre, en hors tracé de carte, la bergerie de Yerboa, et retrouver le sentier qui nous a ramené à la voiture. C'est une très belle sortie au milieux des roches rouges, si caractéristique de l'endroit, ainsi que de très beaux paysages. La montée est rude, mais, pour ceux qui aiment donner dans l'effort, c'est très bien !