19.4.06

La Cime de Roccassièra.




Ce mardi 18 avril, nous avons fait, Madeleine, Marie-Claire et moi, une des versions possible d’ascension de la Cime de Roccassièra (carte IGN TOP25 3741 OT). Nous avons laissé la voiture à Duranus, pour commencer directement en montée au départ du poteau n° 440, direction nord vers le n° 441 que nous trouvons environs 500 mètre plus haut en distance. Puis, au sud-est par un bon chemin carrossable empierré que nous allons tenir durant plus de 2 km, et arriver au poteau n° 442 au point d’altitude 760 mètres, où nous le quittons enfin pour une montée plus prononcée tout le long de la crête de Saint-Antoine, jusqu’au poteau n° 446 qui coïncide avec le point d’altitude de 917 mètres. Là, deux options s’offrent à nous, à l’est direction de la Chapelle Saint-Michel, c’est le chemin que nous ferons au retour et au nord vers le poteau n° 123 et le Collet de Boiéra. Nous prenons donc cette piste et arrivons au collet en passant par le ravin de Caussimière. Du poteau nous piquons à l’est par la Baisse de Briquiet et atteingnons le Col de l’Autaret avec un passage obligé par un court épisode un peu aérien marqué en pointillé sur la carte. Là, nous sommes aux deux poteaux 448, car il y en a deux, nous suivons la crête par le Collet de Peron et aboutissons à un petit replat où les choses sérieuses restent à faire. Nous donnons le dernier coup de collier pour arriver à la Cime de Roccassièra par une solide grimpe par une sente plus ou moins présente au milieu des enrochements. Heureusement, ce gros effort n’est pas demandé sur une trop longue distance! Enfin nous arrivons sur la crête rocheuse et étroite de la Cime de Roccassièra, dont le rocher le plus élevé nous apprend qu’il est celui du top, par la présence de la borne en granit qui représente le relevé géodésique de l’endroit (1.501 mètres). Nous sommes partis à Duranus de l’altitude de 840 mètres. Après un tour d’horizon fabuleux qui nous offre un panoramique sur toute la région, avec, au plus près, le Brec d’Utelle, la crête de la Madone et son sanctuaire couleur ocre et, un peu plus loin, le Mont Vial avec sa forêt de vilaines antennes dont on ne sait pas trop l’usage ! On déjeune en prenant le soleil et en admirant, on fait une courte sieste, et puis, en route mauvaise troupe, sac sur le dos, on est reparti pour entamer le chemin et achever notre périple en continuant sur la tranche de la crête vers le nord, puis en tirant légèrement à l’est pour rejoindre le poteau 449 au Col de lobe (1.274 mètres). Nous nous engageons sur un bon chemin au nord-ouest qui nous fait contourner la cime par son côté ouest et nous ramène au Col de l’Autaret, où nous étions passé à l’aller. Nous portons nos pas au sud en suivant une crête dégagée et toute en prairie qui, si on la continue, mène aux ruines du village de Rocca-Spavièra puis à la chapelle Saint-Michel, mais nous changeons de direction à mis chemin, au poteau 447, pour piquer plus au sud-ouest jusqu’au 445 et enfin, retrouver le n° 446 qui nous fait retrouver notre chemin de l’aller. Nous descendons la Crête de Saint-Antoine, puis nous suivons le parcours que nous connaissons déjà jusqu'à la voiture à Duranus.
C’est une longue randonnée qui, sur une partie, peut être considérée comme sportive.

Nous avons comme dénivelé cumulé : 1.150 mètres et comme durée de temps de marche et arrêts repas et autres : 7 heures 30.

12.4.06

Les Cadières de Brandis, en passant par le Préchauvin.










Hier, Mardi 12 avril, en compagnie de Madeleine et Marie-Claire nous avons fait la classique du printemps, au départ de Chasteuil, à l'ouest de Castestellane. Les Cadières de Brandis, par le Préchauvin (Carte IGN 3542 OT). Du parking à Chasteuil, nous sommes parti à l' est par le GR4, sur environs 6 à 700 mètre, puis avons bifurqué au nord, pour une longue ascension afin d'atteindre la selle de la Colle Basse, en passant près des ruines du vieux Chasteuil, et le ravin du Rai. Après une courte pause pour boire et se ravitailler, nous avons attaqué le plus dur après la montée à la Colle Basse déjà éprouvante par elle même ! Nous grimpons au nord-ouest le long d'une croupe à fort poucentage, qui, en hors sentier, nous permet de rejoindre la cime du Préchauvin, qui culmine, à sa borne géodésique, à 1.741 mètres. Lors de cette dure montée, nous avons eu le plaisir de voir en, amont, un groupe d'une dizaine de Chamois. Je ne savais pas que ce massif en ébergeait. Du sommet du Préchauvin, le panorama est absolument époustouflant ! Avec un peu d'imagination, on se transforme en aigle ou faucon, tant le dégagement visuel est fort. L'appareil photo rangé, nous poursuivons en descente aléatoire toujours sans piste, le long de la crête du Pas du Loup, qui nous fait avancer à l'est, au milieu de lapias et de massifs de buis, puis franchement en sous bois, jusqu'à une clairière où commence la montée aux Cadières de Brandis que nous atteignons assez rapidement. Nous admirons ce curieux caprice de la nature, tout en entablements. Encore quelques photos et nous descendons nord-est pour rejoindre un bon sentier qui, vers l'est, nous fait descendre à la crête de Colle Bernaiche, puis Brandis-Villard, que nous n'atteindrons pas, virant à l'est peu avant d'y arriver. Le bon chemin carrossable qui prend nos pas en charge, nous conduit au GR4 que nous retrouvons, mais cette fois-ci pour aller vers l'ouest dans une longue marche ponctuée de montées et de descentes qui nous ramène à Chasteuil en passant par le Ravin de Brandis, celui du Riu Chaud, après être passé par un petit collet où on peut admirer la chapelle Saint Jean, accrochée au rocher. Nous passons devant le départ de la montée vers la Colle Basse, puis, c'est le parking et la voiture. Le temps ensoleillé était avec nous.

Dénivelé cumulé : 1.230 mètres.
Durée, arrêts compris : 8 heures 30.
Je classe cette randonnée dans la catégorie sportive à faire au printemps ou en automne.